Les progrès et l’engouement pour les applications de l’électricité étaient immenses à la fin du XIXème siècle ; c’est cette curiosité pour la physico-chimie qui amena le docteur Emmanuel Marcourt à créer l’entreprise « Email et Nickel – L’Electrolyse » en 1900 à Bordeaux.
L’entreprise, dirigée par l’ingénieur chimiste Roger Dupuy, intéressa Marceau Barthe, grand-père de l’actuel dirigeant, à la fin des années 1930 pour la mettre au service des grandes entreprises industrielles locales qui fabriquaient à Bordeaux et exportaient dans le monde entier, les équipements pour la vigne et le vin.
En parallèle se poursuivait une intense activité dans l’orfèvrerie et l’argenterie de décor pour l’hôtellerie de luxe, les compagnies de navigation de passagers qui escalaient à Bordeaux, ou encore le Commissariat de la Marine à Rochefort.
Arrivé dans l’entreprise en 1945, Pierre Sentagnes, ingénieur chimiste DPE, accompagne le déploiement des industries de l’automobile et des constructions métalliques.
Il participe avec sept autres chefs d’entreprise à la création du groupement d’entreprises de la métallurgie : « Game »,Groupement Aquitain de Mécanique et d’Electronique, actif pendant vingt ans et toujours aujourd’hui sous d’autres formes, ou encore le « Swag », South West Airspace Group et réalise la filiation des activités décors avec la création de « Prodec-Métal » en 1971, puis en association avec la société TSNB (Traitements de Surface Nobel-Bozel) des revêtements techniques épais de chrome dur avec la création de « Reda » en 1977.
Très impliqué dans les formations professionnelles et la diffusion des savoirs, il sera vice-président de la Fédération de la Métallurgie de la Gironde et des Landes durant une dizaine d’années.
Dominique Sentagnes, de formation universitaire, rejoint l’entreprise en 1973, met en place le premier Manuel Qualité en 1979 et complète le dispositif des services à l’industrie, déjà mis en place à savoir, un laboratoire d’analyse minérale puissamment doté et une plate-forme de traitement des effluents et déchets industriels spéciaux avec valorisation des métaux stratégiques.
Avec une implication forte dans les milieux socio-économiques et patronaux, membre du Haut Comité de la Mécanique, il représente pour l’Aquitaine la Fédération des Industries Mécaniques.
Ces dernières années sont marquées par le développement des collaborations avec les centres de recherche et le travail en réseau avec de nombreux partenaires industriels pour explorer de nouveaux procédés et de nouvelles voies respectueuses de l’environnement.